Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - VII. Résumé des Communications sur le Grönland par F. Johnstrup
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tirent leur origine des moraines de fond et des roches renfermées
dans les parties inférieures de la glace, qui, lorsque celle-ci fond,
sont déposées sur le bord inférieur du glacier.
La moraine 7»t , devant l’Isblink de Frederikshaab (Fig. A’), a
10—15 pieds (3mI4,—4m,71) de hauteur sur 20 pieds (6m,28) de
largeur environ. On y trouve en quelques endroits, de même que dans
d’autres moraines terminales, plusieurs arêles parallèles, qui se
composent principalement de petites pierres arrondies de la grosseur du
poing, bien qu’on puisse aussi y rencontrer de gros blocs, comme
ceux, par exemple, qui sont représentés près des cônes de glace de
la Fig. 21.
Tout près du bord de l’Isblink, et entourés en partie par celui-ci,
s’élèvent deux grands rochers, et auprès de celui qui est le plus au
Sud, la glace élait fortement soulevée et crevassée (Pl. V, Fig. A’).
Tandis que le glacier peut d’ailleurs se déployer librement sur la
plaine de sable s, ce rocher, haut de 200 pieds (63m), lui oppose un
obstacle assez grand qui force la glace à se dresser le long de son
versant est. On a aussi observé en ce point, comme au Nunalak e,
un soulèvement de la moraine de fond contre le même versant.
Sur le même rocher il y avait, à 100 pieds (3lm) au-dessus de
la mer, un petit lac dont les rives et le fond étaient formés presque
exclusivement d’argile grise, et près du bord de la glace, on a
trouvé quelques singulières petites concrétions d’argile durcie,
en partie mélangée de sable. D’après l’examen qu’en a fait M.
Lût ken, elles renfermaient des restes de crabes (/fyas?), des
anné-lides (Neplithys*!), des oursins [Toxopneustes Drøbachiensis Müll.), des
éloiles de mer (Pteraster?) et divers petils débris d’animaux. Elles
doivent provenir d’une ancienne plage qui a élé recouverte autrefois
par l’Isblink de Frederikshaab.
Les observations failes sur ta glace continentale ont en résumé
donné les résultats suivants:
1. A une distance de 75—76 kilomètres de la côte, elle a
une hauteur de 1570m et doit avoir une puissance considérable,
puisque l’inclinaison de sa surface à l’est de l’Isblink de Frederikshaab
n’est en moyenne que de 0° 49’.
2. Sur la parlie explorée de la glace continentale, même à
une grande distance de la côte, on trouve beaucoup de Nunatakker,
qui influent à un haut degré sur le mouvement de la glace, en sorte
que ce mouvement, près des Nunatakker de Jensen et de Dalager et
du Nunatak a, et même en des points très voisins, se fait dans des
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