Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - VII. Résumé des Communications sur le Grönland par F. Johnstrup
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directions enlièrement opposées, ce qu’on peut surtout observer dans
les petits glaciers stationnaires.
3. Les plans de dislocation provenant de la pression de la
glace sont presque verticaux au milieu de la glace continentale, mais
ils s’inclinent sur ses bords et près des Nunatakker, où la fonte est
grande, et il en résulte un accroissement de vitesse dans les parties
supérieures de la glace.
4. Les crevasses sont en partie perpendiculaires, en partie
parallèles à la direction du mouvement, suivant la nature des
inégalités du sous-sol. et dans les endroits où la glace peut se mouvoir
en éventail, on observe des crevasses radiaires et tangentielles.
5. Dans le voisinage des Nunatakker et des rochers de la
côte, la surface de la glace continentale est imprégnée de poussières
terreuses (argile et sable), qui y sont apportées par les tempêtes et que
les ruisseaux transportent au loin dans les cavités de la glace
continentale. Les masses d’argile ainsi accumulées donnent naissance à
des pyramides de glace qui, au bord de l’isblink de Frederikshaab,
atteignent une hauteur de près de 19m.
6. On trouve des moraines de diflerenles formes sur la glace
continentale, surtout près des Nunatakker, et il faut les rapporter aux
moraines de fond et aux moraines terminales. Elles forment
fréquemment des lignes arquées ou semi-circulaires, et renferment des
pierres fortement arrondies, pas très grandes, qui en s’avançant
tombent dans les crevasses.
Outre les observations relatives à la glace continentale, M.
Kornerup a entrepris des recherches sur la natuie des roches de
la côte occidentale du Grønland, depuis 62° 15’ jusqu’à 64° 15’ de
Lat. N., de même que sur les terrasses et sur les stries produites par
le frottement de la glace contre les roches à l’époque où la glace
continentale s’étendait sur le littoral tout entier (p. 81 —113).
La constitution géologique de toute celte partie de la
côle est des plus uniformes. Des roches cristallines stratifiées,
notamment le gneiss gris, prédominent presque exclusivement partout,
et. ce n’est que dans quelques endroits qu’on rencontre de grandes
parties de schiste amphibolique, de diorite stratifiée ei de micaschiste
(p. 81—85), dont l’étendue et la stratification sont indiquées sur la
carte B et dans le tableau p. 90—93. En général, la direction du
gneiss varie entre le N. et le N.-E. ; elle est rarement E.-N.-E. ou 0.
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