- Project Runeberg -  Meddelelser om Grønland / Første Hefte /
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Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - VII. Résumé des Communications sur le Grönland par F. Johnstrup

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L’inclinaison esl ordinairement dirigée vers l’E. et esl très raide; mais,
en beaucoup d’endroits, elle varie fréquemment, parce que les couches
sont fortement plissées (Fig. 8 et 9). En fait de roches éruptives,
on trouve la peg mai i te et la diabase. La première renferme
souvent de nombreux fragments de gneiss gris (Fig. 10), et la seconde
forme un grand nombre de filons en partie parallèles, ordinairement
dirigés de l’O. à l’E.

Parmi les minéraux, on trouve dans le gneiss le Grenat,
l’Ep ido te, le Talc et l’Actinote et, à Karusulik, dans le fjord
d’Ameralik (Fig. 7), les grandes espèces bien connues de
Tourmalines noires. Dans un gneiss à hornblende de couleur claire, à
Fiskernæs, on rencontre la Saphirine, et dans la pegmatile, à
Ekalunguit, dans le fjord de Godlhaab, le Béryl en gros cristaux.

Sur toute la partie de la côte occidentale du Gronland qui a
été explorée en 1878 (depuis 62° 15’ jusqu’à 64° 15’ de Lat. N.),
il n’y a que les roches azoïques mentionnées ci-dessus, ou du moins
on n’a observé jusqu’ici aucune couche fossilifère qui fût plus
ancienne que les formations glaciaires (p. 94—173). Celles-ci
se composent en partie de blocs erratiques à angles arrondis,
souvent de dimensions colossales; dispersés sur les montagnes, même à
des hauteurs de plus de 1000 mètres (Fig. 12), en partie de
puis-sans dépôts d’argile, de sable et de gravier. Dans la plupart des
vallées on observe des terrasses; c’est ainsi, par exemple, que
dans une vallée appartenant à la montagne d’Iliverlalik, au nord de
Fiskernæs, il s’en trouve cinq (p. 100) qui ont respectivement 8,5,
17, 29, 59 et 101 mètres de hauteur. Ces terasses devant être
considérées comme un résultat de l’action combinée de la glace
continentale, des cours d’eau et de la mer, elles rendent témoignage
que le pays a dû être soulevé à une hauteur au moins égale à celle
de la plus haute d’entre elles. Dans les couches d’argile de Marrak
(13m au-dessus de la mer) r on a trouvé des coquilles de Balanuts
porcatua, de Trophon craticidatus, de Mya truncata, de Saxicava rugosa,
de Tellina lata, de Nuculana minuta et de Pecten islandicus.

D’un autre côté, il y a cependant aussi des preuves irrécusables
que, dans la période actuelle, le pays subit un abaissement lent, qui,
à Lichtenfels, s’est élevé, depuis 1789, à lm,88 — 2m,51 (p. 34).

Outre les terrasses, les stries que portent les roches le long de
la côte, d’où la glace a disparu, prouvent également que la glace
continentale s’étendait jadis beaucoup plus loin , et on en a indiqué
la direction par des pointes de flèches sur la carte B. De la hauteur

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