Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - VII. Résumé des Communications sur le Grönland par F. Johnstrup
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La carte A du littoral, depuis le fjord de Godthaab jusqu’à
Tiningnertok , a été dressée par M. Jensen d’après des mesures
terrestres et astronomiques (p. 155 —162). Les hauteurs, qui sont
indiquées en pieds danois, ont été déterminées à l’aide du baromètre
anéroïde ou par des mesures terrestres. Sur la même carte, on a
spécialement marqué les ljords dont la profondeur a été mesurée, et
où il a été fait des recherches sur le degré de salure de la mer
(p. 31 et 33), et M.N.Hoffmeyer a donné, pour la période du
25 au 30 Juillet 1878, un aperçu du temps sur la glace
continentale et dans l’Atlantique Nord, d’après les observations
météorologiques qui y ont été faites (p. 163—181 et Pl. VI). Enfin
l’expédition a levé le plan de plusieurs des ruines du moyen âge qui se
trouvent sur les bords du fjord d’Ameralik, de même que d’une autre
sur le Bjornesund (Fig. 1—4).
La publication d’une nouvelle édition de la présente livraison a
permis à M. J. A. 1). Jensen d’ajouter au deuxième chapitre, p. 175—
186, un supplément accompagné des deux planches VII et VIII, où
il présente quelques remarques sur la glace continentale, que, dans
ces dernières années, on a appris à mieux connaître. Tandis que
les expéditions étrangères, depuis 1878, ont eu pour but d’en
parcourir d’aussi grandes étendues que possible, les expéditions danoises
se sont bornées à en explorer les bords et à en déterminer les
limites. Les points prominents étant assez rares sur la glace
continentale, on ne peut, en général, de sa surface, en embrasser que
des parties très limitées. Pour en contempler de vastes étendues, il
faut gravir les montagnes les plus hautes dans le voisinage du bord
de la glace, ou sur la glace continentale elle-même (Nunataker).
Comme le montrent les vues de la Pl. VII, on se fait alors une idée
bien autrement exacte de son immensité et des effets qu’elle produit,
et la plupart des particularités qui la caractérisent, telles que
Nunataker, moraines, lacs, grands cours d’eau, systèmes de crevasses, etc.
sautent clairement aux yeux du spectateur. C’est par de pareilles
observations à vue d’oiseau, faites du sommet de différentes
montagnes , que les voy ageurs danois, dans le cours des années, ont
acquis la connaissance de la plus grande partie de la glace
continentale, le long de la cùte occidentale du Gronland, depuis le cap
Farvel jusqu’à 74° 30’ de Lat. N. , c’est-à-dire sur une étendue de
plus de 200 milles danois (1506,5 kilom.). La largeur de la zone
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