Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - VII. Résumé des Communications sur le Grönland par F. Johnstrup
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de glace ainsi reconnue esl naturellement 1res variable, suivant la
hauteur du point d’observation et l’inclinaison de la glace. Elle esl
en général difficile à déterminer, mais en prenant la valeur moyenne
de 5 milles danois (37,66 kilom.), on est certain de ne pas l’évaluer
trop haut, et la superficie totale de la partie de la glace continentale
reconnue par les \oyageurs danois s’élève au moins à 1000 milles
carrés danois (56738 kilom. carrés) le long de la côte occidentale
du Grenland, sans compter les parties qui s’étendent le long de la
côte orientale.
Ce sont justement les bords de la glace continentale qui offrent
le pins grand intérêt, car on peut y observer tous les phénomènes
qui expliquent l’action de périodes glaciaires antérieures dans d’aulres
contrées du globe. De longues explorations des parties centrales de
la glace continentale ne peuvent, au point de vue géologique, avoir
qu’une importance secondaire.
M. Jensen fait observer que l’assertion souvent émise, d’après
laquelle il n’y aurait pas de moraines sur la glace continentale du
Grønland, est complètement fausse. Pourvu seulement que les
conditions nécessaires soient remplies, on y trouve des moraines aussi
bien que sur tout autre glacier.
De même que ceux des fleuves du Gronland qui prennent leur
source dans la glace continentale , conjointement avec les vallées où
ils coulent, offrent de claires images de formalions de deltas et de
terrasses, de même plusieurs d’entre eux peuvent peut-être aussi,
suivant M. Jensen, fournir une explication vraisemblable de ces
formations de Loss dont il a lant élé question dans les derniers temps,
et dont l’existence est allribuée par quelques naturalistes uniquement
à une décomposition des roches, tandis que d’autres supposent
qu’elles proviennent de l’argile qu’entraînaient dans leurs eaux les
puissants fleuves qui sillonnaient autrefois les glaciers.
Le grand fleuve qui se déverse dans le fjord de Nordre Isorlok,
par 67° 10’ de Lal. N. (voir Medd. om Gronl. H, Pl. V), charrie d’énormes
masses d’une boue argileuse très fine. Lorsque les eaux sont basses,
de grandes étendues de cette boue précipitée sont mises à see et
forment des bancs entre lesquels circule l’eau trouble du fleuve en
décrivant mille zigzags (voir Pl. VIII). Reste-t-elle, en été, longtemps
exposée aux rayons brûlants du soleil, elle se change en une poudre fine
et légère que le moindre souffle soulève en tourbillons dans l’air, où
elle demeure longtemps suspendue. Aussi voit-on presque toujours,
jusqu’à une hauteur de 1000 pieds (314m) ou plus haut encore, un épais
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