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le calcaire en Finlande ei dans l’Amérique du Nord. Le musée a
reçu auparavant des spinelles de la même contrée, mais sans
indication de la localité ou de la roche où ils onl été trouvés, de même
aussi qu’un cristal de pléonaste de 20 millimètres (O.oo 0) dont la
densité est de 3,69.
M. Kornerup a en partie marqué sur la carte (Pl. VI), en
partie inscrit dans le tableau, p. 158—160, la direction et
l’inclinaison des schistes cristallins. De ces indications, il résulte que la
direction est en général E-N-E. et que l’inclinaison varie entre 60°
et 90°, mais peut aussi être plus faible et est dirigée tantôt vers le
Nord tantôt vers le Sud. Par suite, les plissements ne sont pas rares
dans les couches de gneiss.
Le but principal de l’expédition était de reconnaître toutes les
parties qui sont accessibles avec des embarcations, par conséquent
celles qui sont contiguës à la côte et aux fjords. A cause des
difficultés inséparables de lout long voyage à pied dans ce pays, où il
faut porter avec soi tentes, provisions et instruments, ce n’est
qu’exceptionnellement qu’on peut entreprendre des excursions dans
l’intérieur, lorsqu’elles exigent qu’on reste éloigné plusieurs jours des
embarcations. Sur la carte géologique esquissée Pl. VI, on verra
aussi qu’il y a entre les fjords de grandes étendues de terrain qui
n’ont pu être explorées. El comme, dans ces circonstances, il
ne pouvait non plus être question de séjourner longtemps au même
endroit afin de ne pas interrompre les travaux de relèvement, on a
dû limiter beaucoup les recherches de détail et s’attacher surtout à
embrasser dans ses grands traits la structure de montagnes. C’était
aussi suffisant dans celte partie du pays, à cause de la grande
uniformité qu’elle présente au point de vue géologique.
Comme le Gronland est en général presque dénué de
végétation, et que les formations azoïques, dans la région qui nous occupe,
ne sont recouvertes d’aucune formation plus récente, si ce n’est les
formations glaciaires, il n’y a guère de pays où les schistes
cristallins et les roches éruptives les plus anciennes soient plus à
découvert sur d’aussi immenses espaces. Il se prêle donc tout
particulièrement à des recherches sur les rapports existant entre la forme
des montagnes et les diaclases, et M. Kornerup a, dans ce
voyage, comme en 1876 et 1878, recueilli de nombreuses contributions
à la solution de celte question. Ses observations et les résultats qu’il
en a déduits sont exposés en détail p. 162—181, et nous en
communiquerons ici un court résumé.
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