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en général bien marquée qui, en quelques endroils, se transforme en
une véritable structure schisteuse. Or, quel que soil le mode de
formation des diaclases, il est clair que la structure parallèle
propre des montagnes doit être géologiquement plus ancienne
que les diaclases, et cette structure doit donc avoir eu une
influence considérable notamment sur la direction des diaclases qui
se sont produites accidentellement presque dans la même direction
ou dans une voisine; car l’existence d’une structure parallèle fait
naître une résistance variable dans une direction également variable
et une tendance plus grande à se fendre suivant un plan déterminé.
Dans les tableaux J, B et C, toutes les directions de diaclases
qui coïncident avec la stratification du gneiss sont imprimées en plus
gros caractères, et on voit facilement comment la direction du gneiss
peut coïncider avec les différents systèmes de diaclases, le plus
fréquemment avec s et d (dans la moitié des cas environ), plus rarement
avec Ç et jji, ’et un petit nombre de fois seulement avec les autres.
Dans quelques parties plus petites, on voit comment les
couches de gneiss peuvent serpenter assez fortement, tandis que les
diaclases poursuivent leur route à travers la monlagne toujours dans la
même direction. Dans d’autres endroils, où les couches de gneiss ne
changent que peu à peu de position, on pourra au contraire voir le
système des diaclases les suivre pendant quelque temps jusqu’à ce que
l’écart devienne trop grand, et reprendre ensuite sa direction primitive.
Il va sans dire que les diaclases ne se présentent pas toujours
comme des plans mathématiques; ce sont quelquefois des surfaces
gauches lorsque, par exemple, l’inclinaison varie, et, sur de moindres
étendues, elles peuvent avoir la forme de surfaces cylindriques à
faible courbure, ou d’autres surfaces courbes convexes ou concaves.
C’est ainsi qu’à Kangarsuk on voit d’assez grands versants de
montagnes qui sont légèrement convexes, de sorte qu’on pourrait être
tenté de croire que cet arrondissement est dû â l’action de la glace,
mais en réalité c’est la forme des diaclases qui se décèle ici. On
rencontre des surfaces courbes analogues de dimensions encore plus
grandes à Alekasuak, dens le Strømfjord nord.
En comparant ses dernières observations avec les précédentes,
M. Kornerup est arrivé à ce résultat que les vallées a m phi
théâtrales, cylindriques, paraboliques et en dos d’à ne
mentionnées par lui dans la ire partie des «Meddelelser om Grønland»,
doivent principalement ces formes particulières à un développement
local anormal des diaclases. Comme on voit fréquemment que la
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