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aux recherches systématiques de M. Steenstrup, faisait aussi désirer
qu’on entreprît une série de recherches chimiques, que ne rendaient
nullement superflues les nombreuses analyses que MM. Nauckhoff,
Daubrée, Lawrence Smith etc. ont faites de plusieurs de ces produits.
Ce travail, qui comprend le fer du basalte, les morceaux de fer
gisant librement et le feldspath mélangé de graphite
qui accompagne le fer, a été exécuté par M. J. Lorenzen, et les
résultats en sont communiqués p. 135—172; les procédés d’analyse
sont décrits p. 136—138.
1.
a) M. Lorenzen rapporte au premier groupe le fer de
Blaafjeld (Ovifak), et fait observer que plusieurs savants ont essayé
de classer ce fer suivant différents types, ce qui semble bien naturel
mais est très difficile à exécuter, comme on peut s’attendre à trouver
un nouveau type dans presque chaque nouveau morceau de fer qui
vous passe entre les mains. Il y a en réalité toutes les transitions
possibles. On rencontre ainsi une dolérite commune avec des
paillettes de fer métallique, ou les mêmes paillettes dans une masse
tendre de couleur verte, comme dans quelques-uns des cailloux
roulés qui gisent sur le bord de la mer. 11 est difficile de se
figurer combien est belle une surface toute fraîche d’une pareille
roche avec ses paillettes étincelantes d’un blanc d’argent disséminées
dans sa masse verte. Mais cela ne dure qu’un instant très court;
déjà après quelques minutes, les paillettes se ternissent et, au bout
de quelques jours, on ne voit plus qu’une masse tachetée d’un brun
grisâtre, avec des points brillants qui, en revanche, persistent
longtemps. Des fragments de ce minéral sont restés maintenant plus
de six mois sous une cloche au-dessus d’une capsule avec de l’acide
sulfurique concentré, et les points brillants ont toujours la même
apparence. Tandis que la dolorite et la masse verte sont tout à fait
prédominantes, on rencontre d’autres échantillons où le basalte et le
fer sont mélangés à peu près à parties égales et où le fer commence
à prendre le dessus. On trouvera sous le N° 3 des analyses d’un
fragment de cette espèce. Avant d’être brisé, ce fragment paraissait
ferme et solide, mais il ne s’en laissait pas moins réduire très
facilement en morceaux sous le marteau, et on constata alors qu’il se
composait intérieurement d’une masse peu cohérente qui, par la
pulvérisation et le tamisage, pouvait se séparer en grains de fer qui ne
se laissaient pas pulvériser et étaient même un peu malléables et en
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