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une poudre brune formée de produits de décomposition. Cette masse
peu cohérente était entourée d’une écorce solide composée de fer
grisâtre mélangé avec du basalte. Les fragments de ce genre,
auxquels appartiennent probablement plusieurs des gros blocs, puisque,
dans les sciages pratiqués tant par M. Daubrée que par M. L. Smith,
on a aussi rencontré une écorce solide recouvrant une partie moins
cohérente, forment de nouveau une transition aux fragments formés
presque entièrement de fer métallique nickelifère, et dont les 1
et 2 donnent des exemples. On ne saurait certainement nier que
ces masses de fer dures et tenaces n’aient un tout autre aspect
que les paillettes qui se trouvent dans le basalte et la masse verte
mentionnés plus haut, mais la différence réside seulement dans la
quantité de fer plus ou moins grande qui s’est séparée, et pour
certaines parties, en tout cas, il y a tout lieu de croire que le fer,
à l’origine, s’est séparé grain par grain et s’est rassemblé ensuite
en grandes masses en quelques endroits.
Ce fer présente une particularité qui pourrait servir de base
pour une classification, à savoir sa tendance à tomber en poussière
dans les musées, tandis qu’il se conserve beaucoup mieux en plein
air. Heureusement que quelques échantillons peuvent dans ces
conditions se conserver intacts, comme par ex. le 1 et quelques
parties du 2, qui se composent exclusivement de fer métallique,
de même aussi que quelques-unes des paillettes mentionnées plus
haut dans la dolérite ne semblent pas perdre leur éclat primitif.
N° 1. Un morceau de fer de la grosseur du poing, oblong,
plat d’un côté, mais d’ailleurs arrondi. Le fer est très dur et tenace
et se conserve parfaitement à l’air. On l’a d’abord. laissé longtemps
sur un toit plat exposé à la pluie et au soleil, et puis il est resté
six mois dans l’air see du musée sans qu’il ait subi la moindre
altération. La densité à 20° C. était de 6,87. Le résultat de
l’analyse est indiqué p. 146.
N° 2. Un morceau de fer plat, en forme de plaque, qui après
avoir été cassé, présentait dans quelques parties un mélange de
feiet d’une masse verte analogue à celle mentionnée plus haut, et
dans d’autres, au contraire, un fer pur, blanc et qui, en opposition
au précédent, se distinguait par sa cassure lamelleuse et ses beaux
clivages. Ce morceau s’était d’abord bien conservé en plein air,
mais il est maintenant en partie réduit en poussière dans le musée.
La composition en est indiquée p. 142.
N° 3. Le morceau tombant en poudre décrit plus haut. On a
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