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fait l’analyse de la partie intérieure désagrégée (I) et de la partie
extérieure solide (II), et, dans les deux cas, mais surtout dans le
premier, on a pu séparer d’une manière assez complète les parties
métalliques. Il u’était pas possible ici de recourir à un aimant, et
une partie du fer indiqué dans les analyses (p. 143) comme étant à
l’état métallique se trouvait donc en réalité combinée avec l’oxygène.
b) Fond du Melle m fjord, où le fer natif a été trouvé
dans le basalte; M. Lorenzen les a étudiés l’un et l’autre.
Le fer est blanc, très malléable et ductile et a une densité de
7,92; la composition en est indiquée p. 145. Le basalte est
compacte et ressemble à celui du Jernpynt et d’Asuk; mais comme le
fer se laissait plus facilement séparer d’une dolorite grenue trouvée
au même endroit, on a pris celle-ci pour en faire l’analyse.
Le fer du Jernpynt n’est, pas aussi blanc ni aussi malléable
que le précédent, comme il renferme un peu plus de carbone; sa
densité à 14° C. est de 7,57 et on en trouvera l’analyse p. 147.
c) Le fer d’Asuk, la première localité où M. Steenstrup ait
constaté la présence de ce métal dans le basalte, peut se présenter
en grains gros comme des noisettes, mais qui sont en général plus
petits que dans les autres localités; il est blanc, malléable et ductile,
a une densité de 7,26 à 12° C. et la composition en est indiquée
p. 148.
De tout le fer qu’on a trouvé en Grønland, soit en amas isolés
soit mélangé avec le basalte, celui d’Asuk est le plus pauvre en
cobalt et en nickel. M. Lorenzen en a cependant rencontré un
encore plus pauvre en nickel dans les deux couteaux grønlandais qu’il
a analysés et dont il sera question plus loin. Cela montre qu’il
faut être prudent dans l’emploi de la teneur en cobalt et en nickel
pour déterminer si des morceaux de fer isolés ou des instruments
en fer ont ou non une origine basaltique, car si cette teneur peut
devenir aussi faible qu’ici, on ne voit pas pourquoi elle ne le
deviendrait pas encore davantage, peut-être même jusqu’à se réduire à zéro.
2.
Le second groupe comprend les morceaux de fer isolés, dont
un seul, celui de Xiakornak, a été analysé jusqu’ici.
a) Le morceau de fer rapporté par Giesecke de
l’Arve-prindsens Eiland pesait 410 gr. et la surface en est remplie de
creux qui, par leur forme, rappellent une pression produite par des
doigts. Le fer est extrêmement tenace et dur, et bien que le mor-
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