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ceau entier se compose de fer métallique, on y distingue cependant
facilement deux parties, dont l’une extérieure se laisse marteler en
plaques minces, et l’autre intérieure se brise sous le marteau.
Lorsqu’on le polit et l’attaque avec un acide, on n’obtient pas les figures
proprement dites de Widmannstätten, mais de petites figures d’un blanc
éclatant qui tranchent sur le fond blanc grisâtre de la masse. Par
l’analyse (p. 150) qui, sauf pour la détermination du carbone, a été
faite avec les plaques ci-dessus mentionnées, on verra qu’il ne
renferme pas de nickel mais seulement des traces de cobalt.
b) Le fer de Niakornak est très dur, a une cassure grenue,
présente çà et là des clivages et donne de petites figures régulières
de Widmannstätten; sa densité est de 7,29. Le désaccord qui
règne entre les analyses de M. Lorenzen (I) et celles de
Forchhammer (II) et de L. Smith (III) provient sans doute de ce que
le fer n’est pas homogène dans toute sa masse (v. p. 151). Le
feide Blaafjeld présente précisément aussi des variétés analogues riches
en carbone, et il n’est pas douteux que celui de Niakornak
n’appartienne au basalte du nord du Grønland, de même qu’il est très
vraisemblable qu’il a été apporté de Blaafield à Niakornak par les
Grønlandais.
c) Le fer de l’ortunebay est dur, fragile et ne donne pas
des figures bien distinctes. Densité, 7,19 à 16,5° C. L’analyse
(p. 153) montre qu’il y a une "très grande ressemblance entre le
fer de Niakornak et celui de Fortunebay, et, en ce qui concerne
ce dernier, la circonstance que le lieu où on l’a trouvé est situé
sur la côte sud de Disko, non loin de Blaafjeld, rend très
vraisemblable qu’il provient de cette localité. Ils ont tous les deux
ce caractère de commun avec celui de Blaafjeld qu’il en suinte du
chlorure de fer.
d) Le fer de Fiskernæs présente un intérêt particulier à
cause de la grande quantité de dolérite qui l’accompagne, et parce
qu’il est le seul qu’on connaissse dans le sud du Grønland, bien
qu’on ne sache pas s’il y a été trouvé à l’origine ou, ce qui est
plus probable, si les Grønlandais l’y ont apporté d’ailleurs. Il est
ductile, et la densité de petites plaques martelées était de 7,06. La
composition en est indiquée p. 155.
M. L o r e n z e n a analysé la dolorite où ce fer se ramifie, mais
sans déterminer les alcalis (p. 155). Le résultat de cette analyse
s’accorde avec une recherche microscopique entreprise par M.
Steenstrup, et dans laquelle il a observé une masse à grains fins qui
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