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NATURE DE L/ÉLECTRICITÉ. 45
autre élément du conrant induit dODt Ia distance å 1’élé-
ment inducteur est rt, on obtient de la méme maniére
AlF,Art. Si maintenant F était toujours égal ä F,, c’est-
ä-dire si la somme de la série était constante, quelques
variations que fussenl amenées ä subir la force de courant
i et la distance r entre les éléments, la somme des induc-
tions deviendrait proportionnelle ä la valeur maxima, et
Lon pourrait dés lors calculer, en conservant la formule
(16), la grandeur relative du courant d’induction. Le fait
que Fest indépendant de i, ne peut étre l’objet d’aucun
doute, mais Lon n’en peut dire de méme relativement ä r.
La force d’induction ä un moment donné sur la masse d’é-
ther fj.’ds’ du Circuit induit, est proportionnelle ä la diflé-
rence entre la répulsion exercée sur p’ ds’ par Lélément
de courant inducteur (dans lequel la masse d’éther ftds se
meut avec la vitesse h et la répulsion sur la méme masse
de toute la masse d’éther restante. La premiére de ces ré-
pulsions diminue, comme cela résulte clairement de ce qui
précéde, en raison inverse du carré de la distance entre
ies éléments ds et ds’. Or, si c’était aussi le cas de la
derniére, c’est-ä-dire de la répulsion exercée sur ds’
par tout le reste de la masse d’éther, F serait évidem-
ment indépendant de r; car Lon pourrait, dans ce cas,
exprimer, pour un moment donné, par ~ la répulsion
provenant de Lélément ds du courant inducteur, et celle
de toute la masse d’éther restante par , expressions
dans lesquelles a et b seraient des constantes. La force
d’induction pour ce moment-la deviendrait alors (a—b),
ce qui peut s’écrire pAr, p étant une constante. Aussi
longtemps que les molécules d’élher se trouvent dans
leurs positions normales primitives d’équilibre, la répul-
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