Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - La presse périodique - Précis de l’histoire de la presse périodique en Norvége
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acheté au Gouvernement danois le monopole de la publication des
annonces, chacun pour le diocése ou il paraissait. Ils sont restés en
possession non interrompue de ce monopole jusqu’a ces derniers
temps, si ce n’est que pendant les années 1819 å 1838 il existait å
Throndhjem un autre journal d’annonces qui éludait le privilége
sous la forme du journal d’un particulier (Jens Cbristensens Tron
hjemske Løverdagsaften etc.). Enfin, abinstar des trois autres diocéses
de cette époque, celui de Christiansand eut aussi, en 1780, son jour
nal d’annonces privilégié sous le titre de „Christiansandske Gge-
Blade.“ (Yoir plus bas). Tous ces journaux d’annonces pour les diocé
ses furent publiés par un „Bureau d’adresse et rencontre“, d aprés
celui créé par Renaudot, le pére du journalisme franqais. A coté de
ces journaux parurent peu å peu & Bergen, Throndhjem et Chris
tiania plusieurs gazettes hebdomadaires ayant essentiellement le ca
ractére de revues. Mais, a I’exception de «Bergenske Provin
zial-Blade“ de Cl. Fasting et de „Hermoder“, ces publications ny
valent guére de durée ni de valeur littéraire. La seule revue qui
eut une lougue existence (de 17 années), était exclusivement vouée
å la topographie de la Norvége.
Les gazettes hebdomadaires, pas plus que les journaux d an
nonces, ne s’occupaiént de politique. Pour une presse politique les
conditions sociales et littéraires faisaient défaut. Le Gouvernement
était absolu et le peuple norvégien dans sa loyauté regardait, comme
les Danois, les mesures du roi comme les plus sages quil put
prendre dans I’intérét de ses sujets. Ce ne fut que rarement que les
doutes et le mécontentement se mélérent a cette confiance. D’ailleurs,
dans aucun cas, ces sentiments ne pouvaient se faire jour dans la
presse, qui, en Norvege comme en Danemark, se trouvait sous le
joug de la censure. Déja par Pordonnance du 10 Octobre 1738
les journaux étaient soumis å la censure préalable, et å Chris
tiania I’évéque fut en 1747 institué censeur de toutes les publi
cations imprimées. En 1770 le ministre Struensee abolit la censure,
mais aprés sa chute elle fut rétablie, et une ordonnance royale du
20 Octobre 1773 défendit dhnsérer dans les gazettes hebdomadaires
tout ce qui concernait I’état, le gouvernement et les mesures publi
ques, les ouvrages polémiques, notamment ceux qui attaquaient les
personnes, les fausses nouvelles et la chronique scandaleuse. lar
une ordonnance de 1790 et un autre du 27 Septembre 1799, il fut
apporté de nouvelles restrictions å la liberté de la presse et en 1805
il fut fixé de grosses amendes pour la publication de fausses nou
velles dans les journaux. Encore au commencement de notre siecle
il fallait une autorisation royale pour Penvoi des journaux par la
poste et par une lettre-patente de chancellerie du 2 Octobre 1810 il
fut arrété que, sans un privilége spécial, personne ne devait publier de
journal contenant des nouvelles politiques. En méme temps il fut accordé
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