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deux de ces priviléges, qui, outre d’autres conditions rigoureuses,
poi taient que rien ne serait livré an public å moins que le censeur
n’eut signé soit le manuscrit soit l’épreuve, disposition qui frappait
également les nouvelles politiques. Bien que le censeur eut le pou
voir d’effacer a son gré ou méme de supprimer la feuille entiére,
I’éditeur n’en resta pas moins responsable aprés I’examen du
censeur (*).
Ce ne fut que la guerre de 1807, éclatée par suite de I’enléve
ment de la flotte danoise par les Anglais et de I’adoption de la po
htique de Napoléon par le Danemark, qui fit naitre cbez le peuple
norvégien le besoin ardent de ces nouvelles rapides sur les événe
ments du jour que la presse peut seule fournir. Ainsi le Gouverne
ment se vit forcé, non seulement de montrer quelque indulgence
envers les journaux fondés pour satisfaire å ce besoin, mais aussi
de leur accorder des faveurs ouvertes, comme la franchise de port
et les Communications officielles. Le pasteur N. Wulfsberg, qui
en 1807 avait établi Ia seconde imprimerie de Christiania, fit la pre
miere tentative par ses „Nouvelles et encouragements sur les événe
ments de la guerre actuelle.“ Ces nouvelles fnrent remplacées en 1808 par
un journal d’une autre forme sous le titre de„Tiden.“ Lorsque Ia guerre
éclata aussi avec la Suéde, le poéte E. F a 1 s e n, membre de la commission
de gouvernement instituée å cette époque pour la Norvége, publia
un journal officiel sous le titre de „Bud s tikk en “, qui, aprés sa triste
mort survenue en Novembre 1808, fut continué par L. St.
Platou et placé plus tard sous les auspices de la Société pour la
pros; érité de la Norvége, créée en 1809. Il était naturel que ces
journaux, qui ne rccevaient guére leurs nouvelles que des autorités,
furent presque restreints a publier ce que celles-ci, d’aprés les cir
constances, jugeaient prudent de livrer å la connaissance de lamasse
du public. Les journaux des diocéses, de leur coté, ne pouvaient
pas laisser complétement de coté les grands et importants événe
ments du jour: aussi publiérent-ils, et notamment pendant I’année
fatale de 1814, quelques articles politiques.
Ce fut seulement la liberté politique acquise en 1814 et la liberté
de la presse garantie par I’article 100 de la loi fondamentale qui
ouvrirent a la presse périodique uu lerrain fécond et qui lui donnérent
de nouvelles impulsions. Ce ne fut cependant qu’au bout de quelque
temps que se manifestérent les effets de cette situation nouvelle et
lavorable. Au lieu des deux journaux „Tiden“ et „Budstikken“, qui
( ) Sur la censure en Danemark jusqu’en 1730, qui par conséquent ne concerne pas
notre presse périodique, il exisle uu écrit particulier do J, L. Kobmann, inti
t-ulé „Udsjgt over Trykkefrihedens Historie i Danmark fra Bogtrykkerkunstens
Opfindelse iadtil Kong Frederik den Fjerdes Død 1730.“ Odense 1841, in-8.
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