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leur ressemblent, ont été trouvés enSuéde, dans l’Allemagne
du Nord et de l’Est, jusqu’en Hongrie. — 200. Trouvés
dans huit sépultures de femmes å Bornholm. — 201. Un
spécimen, d’argent, venant d’une sépulture jutlandaise.
— 202. Fermoirs de colliers; en bronze ou en ar-
gent. Ils figurent dans sept trouvailles funéraires faites
en Fionie et å Bornholm, ainsi que dans la trouvaille
en tourbiére de Nydam. En dehors du Nord, ce type se
rencontre dans l’Allemagne Septentrionale (voy. 8 8 ). —
Spirales enroulées pour colliers, voy. 6 . — Perles.
L’åge du bronze et les premieres sections de l’åge du
fer ne firent que peu d’usage des ornements en perles;
puis, å l’époque de l’invasion des Barbares, ils devinrent
d’un usage general. Ces parures jouent un role encore
plus grand dans les trouvailles qui renvoient å l’époque
postromaine, tandis que dans la derniére section de l’an-
tiquité on en voit l’emploi redevenir plus rare. Enfilées
å un cordon, elles étaient portées par les femmes, en
général pour parer le cou et la poitrine. Mais parfois
on les a disposées d’une autre maniére, pour la tete et
les bras. Dans le reste de la Scandinavie et sur le
territoire germain, des perles de ce genre ont été d’un
aussi grand emploi, tant å l’époque de l’invasion des Bar-
bares qu’aprés. — D e verre. Les perles de verre doivent étre
supposées toutes importées d’ateliers appartenant au sol
classique. Dans les trouvailles de l’époque romaine, on
les rencontre assez rarement et toujours en petit nombre,
tandis que dans les sépultures de l’époque de l’invasion
des Barbares, elles sont d’occurrence générale et souvent
en tres grand nombre. La plus grande fréquence des
perles de verre est constatée dans les sépultures bor-
nholmiennes de l’époque postromaine; on a de cette ile
pres de 6000. Dans le reste du Danemark, on en a
retiré beaucoup des trouvailles funéraires de l’époque de
l’invasion des Barbares; quelques-unes proviennent des
trouvailles faites en tourbiéres et reportant å cette époque-
lå. Quelques-unes datent aussi de l’époque postromaine,
et ont été trouvées soit dans les sépultures, soit en dehors.
Dans ces deux genres de trouvailles reportant å l’époque
des vikings, les perles de verre sont rares. — Unicolores.
La majeure partie des perles de verre n’est que d’nne
couleur, avec force nuances de jaune, rouge, blåne, vert,
bleu et violet, auxquelles s’ajoutent les perles incolores.
Le plus souvent elles sont sphériques, 203* (comp. 2 2 2 ).
D’autres sont: tubulaires, et alors cylindriques, 204*, ou
arrondies et un peu rétrécies aux extrémités, 205*, car-
rées, 206, ou prismatiques, 207, — carrées, å coins abattus,
208, — en double cone, 209. Les perles cannelées, 210,
ne sont pas rares. Des perles å feuille d’or couvrant un
noyau intérieur et å entourage de verre transparent, se
rencontrent å i’époque de l’invasion des Barbares et du
temps des vikings. Tant ces perles que d’autres se
trouvent en tubes cohérents, 211. Les fragments de tubes
cannelés ne sont pas rares non plus, 212. — Multi-
colores. Ces perles figurent en beaucoup moindre
nombre, et c’est seulement l’époque postromaine qui en
fournit de grandes quantités. Dans leur fabrication, on
a employé: des dessins superficiellement enduits, 213, des
plaques plus ou moins nombreuses de millefiori, 214—
219, une masse mélangée de divers couleurs, 220*, ou
bien ces éléments ont été employés cote å cote. En général
les perles multicolores sont grosses, tantot sphériques,
et alors plus ou moins aplaties vers les trous, tantot cy-
lindriques. — D ’aryile. 221. D’un gris-bleu et å surface
glacée. On en tient quelques-unes des trouvailles repor-
tant å l’époque romaine et å celle de l’invasion des
Barbares. Elles sont spécialement communes sur le terri-
toire romain. — D ’am bre jau n e. Elles figurent rarement
dans les sépultures de l’époque romaine, mais sont d’une
fréquence particuliére dans les sépultures de l’époque de
l’invasion des Barbares, et de plus par grands nombres.
En outre on les rencontre dans quelques-unes des grandes
trouvailles faites en tourbiéres et reportant å cette
époque-lå. De tout le second age du fer, l’on n’a que
quélques spécimens, toujours sphériques. En majeure
partie sphériques, 222, plates et rondes, trouées au milieu
ou en largeur, 223*, tubulaires, et alors soit rondes, soit
anguleuses, 224* (comme 204—207), ou en double cone,
225* (comme 209). On rencontre aussi tres communé-
ment des perles d’ambre en forme de breloques, quelques-
unes bombées, 226, la plupart å cotés plats, 227. De
plus rare occurrence sont 228—229. — Pendeloques
et analogues. 230. En croissant et petites, en général
comme les pendeloques des épingles 268. Elles figurent
dans trois trouvailles funéraires de Seeland; isolées ou
plusieurs ensemble; d’or ou de bronze. Plusieurs autres,
assez grandes, en or (230), proviennent d’une trouvaille
en plein champ. On en a vu de semblables dans l’Alle-
magne du Nord. Ce type émane de modéles romains. —
231. En argent; face antérieure revétue d’argent doré.
Représentées par divers exeinplaires dans deux trouvailles
seelandaise et fionienne faites dans des sépultures datant
de l’époque de l’invasion des Barbares. Quelques pende-
loques analogues, mais creuses, en forme de cap-
sule, en or ou en bronze, ont été rapportées å l’é-
poque romaine et å celle de l’invasion des Barbares
(voy. 80). Un seul spécimen de cette forme est en
ambre et massif. On en a trouvé d’analogues dans
rAllemagne du Nord. — 232. Monnaies romaines, d’or
et d’argent et frappées du Ier au IVe siécle de notre ére.
Représentées par des spécimens trouvées, de 1 å 3 en-
semble, dans huit différentes sépultures de Seeland et
de Fionie. Plusieurs sont trouées dans le bord ou por-
tent un æil de suspension. Egalement les autres mon-
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