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bien sensible tle Voir en meine temps, epie V. M. eroit
son indisposition deriver du coin, ou le Palais Royal est
situé; et qu’å cause de cela un prompt transport au
nouveau chatteau au retour du voyage se trouve
trés-néces-saire. V. M. me fait la gracc de se rapporter en eet
égard sur mon soin et diligence accoutumée, mais rien
ne mc desole autant, que tpiand je me vois liors d’estat
d’exccuter des ordres impossibles. Je suppKe V. M. d y
faire les justes reflexions. Le nouveau chatteau est si
pcu avance, qu’on n y entre que par unc fenestre; l’on
ne peut pas dirc, qu’il y nye encore une chambre
ache-vée; les deux grands appartemens sont dcpouryus de
chassis, des parquels, des portes et des serrures. Dans
l’appartemeut en bas il n’y a pas une seule piecc propre
pour des cuisines et des offices, dont les chcminées
de-inaudent des tuyaux bien plus ampies, qu’on n’a pu
prac-tiquer å ce costé lå. Pas un seul cndroict s’y trouve
propre pour les sermons, n’y pour des assemblées; sans
parler des corps de garde, et tant d’autres requisitions
iné-rilahlcs. 11 n’y a encor’ autre entrée å la cour que vis
å vis de ma demeure, qui n’est que trop inconvenable,
comme Y. M. pourra le mieux voir et juger å son
heu-reux retour. Aprés avoir femmé les desseins du
chatteau avec tons les soins imaginables, rien ne me feroit
plus de plaisir que de les voir exécutés pendant ma vifcj
par rapport å ma maisou, mais propres intéréts m’y
coil-dnisent; mais, Madame, jo supplie V. M. dy refléchir
meurement. Lorsque dans un couple dc raois
l’autona-ne s’approche, je dois dans quelques semaines rendre
logeable pour la cour un chasteau tout délabré, et cela
dans un temps ou il y a plus de disette des bons
ou-vriers et des materiaux que jamais, et encore sans sea*
voir ou prendre de l’argent.
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