- Project Runeberg -  Samlaren / Sjätte årgången. 1885 /
94

(1880-1935)
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Full resolution (TIFF) - On this page / på denna sida - Bref från Leopold till J. Axelsson Lindblom. I. Af E. Lewenhaupt

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94 Bref från Leopold till J. Axelsson Lindblom.

je Vous aime. J’ai écrit le dernier: c’étoit mon devoir; mais je
n’ai rien reçu en reponse de Vous: Cela marque un peu
d’indiffe-rence de votre cöté. Je Vous le dis tout franchement. Vous avés
méme été à Linköping sans nie voir, pendant qu’au contraire, j’ai
fait six lieux à Norrköping pour Vous y chereber, sans avoir eu
la satisfaction de Vous trouver. Voyés Vous, Monsieur, que Vous
m’avés oublié et que chés moi Votre souvenir est toujours
égale-ment cher et tendre. Je vous dis encore que Vous le merités, mais
je voudrois aussi que Vous me fassiés la méme justice: Car enfin
(pour Vous parler à coeur ouvert) j’ai la vanité de croire que Vous
me devés un peu d’attention, puisque je suis assés raissonnable
pour Vous estimer, et depuis que je tache à me rendre digne de
Votre amitié. Il faut étre honnéte homme, Monsieur, pour meriter
le nom de Votre ami, et mon coeur est tendre et reconnaissant:
Voyés si j’ai quelques droits à cet honneur là.

J’espére que Vous me féres la reparation Monsieur; Pas de
cela, que Vous ne m’avés point repondu sur ma derniere lettre:
CTest une bagatelle que Tetiquette; Non plus de cela que Vous Vous
n’étez point souvenu de moi ni à Norrköping, ni à Linköping: Je
puis méme Vous excuser de cette petite legéreté, mais de
Tincer-titude dans laquelle Vous rn’avés laissé sur Votre santé et sur
Votre amitié; Apres cela comme le dit le grand Maitre Voltaire
dans son Epitre à Genonville (pardon d’employer cette petite
fa-millarité).

»Tout ingrat et vaurien,
»Je te pardonne tout avec un coeur eréthien
»Et ma facilité fait grace à ta faibtaisse».

Vous Tavés faite plusieurs fois à la mienne, Monsieur, et c7est
un dette que je dois Vous payer. D’ailleurs Vous Vous observés
bien, qu’il n?est pas possible, que je puisse Vous oublier, puisque
j’ose Vous gronder de m’en donner des occasions.

Les Gazettes Vous ont sans doute appris, Monsieur, que Msr.
le Marechal de Douglas nous a quittés pour aller chés son Pére

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