Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - I. L’île des pierres précieuses : Ceylan
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l’île des pierres PRECIEUSES : GEYLAN IQ
L’hôtel Gall Face, où nous descendons, jouit
d’une situation enchanteresse sur la plage, dans
un nid de verdure, à l’ombre des palmiers. Il offre
tout le confort auquel on est habitué en Europe.
Le hall nous fait bon accueil avec ses décorations
et ses plantes fleuries. On trouve les habituelles
agences de voyage, les boutiques bien pourvues
de toutes sortes de marchandises d’Orient, non
seulement des produits de l’île de Geylan, mais
encore de ceux de l’Inde, de la Chine, du Japon
et d’Australie.
On nous indique nos chambres vastes et aérées;
nous y montons par un escalier de marbre, dont
les degrés sont recouverts de tapis pourpres. Des
toiles métalliques en fil d’acier remplacent les
vitres, nous protégeant contre les moustiques,
tout en laissant l’air circuler librement. La vue est
grandiose. On voit déferler la mer, et là-bas on
aperçoit Colombo au bout du boulevard Gall Face.
Puis c’est l’obligatoire grouillement, qui étonne si
fort les étrangers, d’indigènes à cheval, en
voiture, de devins hindous, de charmeurs de ser-
pents, de négociants et de guides. Après une heure
de repos dans nos chambres, nous prenons dans
la piscine de l’hôtel un bain reposant.
Dans la salle à manger, nous sommes servis par
des domestiques cingalais; au premier aspect, on
croirait que ce sont des femmes qui font le service,
attendu que ces domestiques ont les cheveux
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