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par la distribution en classes des diverses valeurs des facteurs écolo-
giques. En le faisant, nous supposons au fond que le »seuil d’ex-
citation» — que cette expression soit permise — pour leffet d’ex-
«lure une espéce donnée et d’introduire une autre, soit le méme
pour toutes les espéces d’un territoire. Certes ce n’est pas le cas.
Il y a sans doute des différences dans ce point. Cependant, si ces
différences ne sont pas syslémaliques et pas trop grandes, les courbes
resteraient, il me semble, les mémes. Que les différences ne sont
pas systématiques, veut dire ici que les espéces adaptées aux con-
ditions les plus fréquentes ne sont en moyenne ni plus, ni moins
susceplibles de s’accommoder à des conditions variées, que celles
adaptées aux conditions moins fréquentes. Le premier effet sur la
courbe, les différences non systématiques devenant sensiblement
grandes, serait, il me parait, de l’aplatir, de la faire moins courbée.
Avec des différences systématiques, on aurait sans doute à attendre
des courbes fort différentes.
7. Variation de la prémisse principale.
Nous venons de varier de différentes maniéres nos prémisses se-
condaires, mais jusqu’ici nous nous sommes toujours tenus à la
supposilion que lhypotheése fondamentale de l’écologie soit vraie.
Selon les conceptions de PALMGREN, le hasard, sous d’autres formes
que de combinaison accidentelle des facteurs écologiques, l’empor-
terait sur l’influence de ces facteurs. Nous voulons considérer mainte-
nant quelles courbes seraient à attendre sous cette condition.
Regardons un territoire homogene et uniforme, oü les valeurs des
facteurs écologiques sont à chaque point les mémes. Une quantité
‚d’especes soient adaptées précisément aux conditions offertes par ce
territoire. La répartition de ces espéces dans ce territoire doit done
dépendre uniquement des moyens de migration des espéces en
question, de leur force de produire des semences et de leurs fré-
quences dans les territoires servant de sources d’immigration.
Si toules ces conditions étaient égales pour toules les espéces en
question, toutes auraient la méme chance. La courbe à attendre
serait, il me semble, une courbe normale de variation (binomiale)
donc avec un seul sommel, qui pour n espéces est situé au-dessus
; : 100 : 3
d’une fréquence de %; cela pour des échantillons renfermant
n
chacun 1 individu. Pour des échantillons de plus en plus grands
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