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le sommet de la courbe marcherait vers les taux de fréquences plus
élevés. — Les courbes trouvées empiriquement ont une allure
contraire.
Il me semble quil n’y a qu’une ou deux possibilités simplement
intelligibles pour que la courbe réellement trouvée résulte des dites
suppositions. L’une est la supposition que les espéces colonisantes
suivent déjà dans les territoires avoisinants (sources d’immigration)
la »loi de distribution des fréquences», tandis que leur pouvoir
d’immigration, composé de la production de semences et de l’effec-
livilé des moyens de migration, soit sensiblement pareil chez toutes.
L’autre supposition serait peutétre qu’elles aient toutes la méme
fréquence dans les territoires sources d’immigration et que leur
pouvoir de migration relatif varie d’aprés une courbe binomiale.
La premiére des suppositions n’est pas du tout invraisemblable,
mais elle n’explique rien. Elle demande, il me semble, comme
derniere cause un créateur qui l’a fait comme ca. L’autre suppo-
sition, au contraire, donnerait une explication, mais ne me parait
pas trés vraisemblable. Qu’il y a des différences dans le pouvoir
de migration des diverses espéces, cela est certain. Mais pourquoi
ces facultés varieraient-elles d’apres une courbe normale de fréquence?
8. Rapport entre surface et nombre d’especes.
PALMGREN et Jaccanp ont trouvé cette regle: Plus un terrain-
échantillon que l’on prend dans un territoire donné est grand, plus
les especes qu’il renferme sont nombreuses. PALMGREN dit qu’il
pourra, d’aprés la surface, évaluer d’avance le nombre d’especes
sur un terrain quelconque faisant partie de la contrée des »lóv-
üngar» d’Áland »sans me méprendre plus que d’une ou de deux
dizaines d’especes». Le rapport entre surface et nombre d’especes
serait d’aprés PALMGREN et JACCARD une proporlionalité, mais les
faits rassemblés ne suffisent pas à établir le rapport exact comme
PALMGREN lui-méme l’affirme. JACCARD s’exprime à peu pres de la
méme facon.
Jai cherché à établir quelle forme ce rapport devrait avoir d’apres.
les prémisses qui, ci-dessus, nous ont servi de point de départ pour
nos calculs. Certains chiffres contenus dans notre tableau V suf-
firont pour une approximation.
Supposons que les 100 échantillons, auxquels une ligne du ta-
bleau V se rapporte, forment un terrain continu. Pour le nombre
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