- Project Runeberg -  Svensk botanisk tidskrift / Band 14. 1920 /
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paroles de CLEMENTS (1916, p. 437): »Elsewhere, even in Scandi-
navia, where developmental studies have long been the rule, the
instrumental study of successional problems is still infrequent.»
Et (1905, p. 20) »The use of instruments and the application of
results obtained from them demand much patience and seriousness
of purpose upon the part of the student. As a consequence, there
will be a general exodus from ecology of those that have been
attracted to it as the latest botanical fad, and have done so much
to bring it into disrepute.»

Nous voulons regarder d’un peu plus pres la controverse et cher-
cher d’en reveler les fonds logiques. Qu’il nous soit permis de
prendre nos exemples en premiere ligne dans la littérature suédoise.
Nous avons dit que l’école d’Upsal s’est servi ainsi que les succes-
sionistes d’Amérique des points de vue historiques. Cependant cela
pour de différentes raisons. Pour l’école d’Upsal c’est d’abord un
intérét purement historique de suivre l’immigration des différentes
espéces, et puis elle emploie la progression ou la régression de leurs
frontieres, reconstruites d’apres le témoignage des tourbiéres, comme
preuves des changements préhistoriques du climat. Pour l’école
américaine, la succession est avant tout un moyen pour saisir la
complexité immense et difficile à analyser du gros des facteurs
biotiques. Dans les deux cas, la conception mentionnée ci-haut que
la végétation est un réactif pour ainsi dire sur les facteurs écologi-
ques, forme une hypothese de travail nécessaire pour parvenir à
toute conclusion. Sans cette hypothése on ne peut que constater
le fait historique qu’une espéce se irouve ou ne se trouve pas à
tel endroit et à tel époque. Mais voilà ce qu’aucune des écoles ne
semble vouloir accepter. Les Américains semblent prendre l’hypo-
thése nommée plutót comme un axiome hors de discussion (voir p.
ex. CLEMENTS 1916, p. 118) et les inductionistes, récemment trés
critiques devant la méme hypothése, semblent vouloir s’en affranchir
le plus complétement possible. Les conclusions climatiques, ils veulent
probablement les sauver par la distinction entre facteurs climatiques
et édaphiques, distinction purement déductive et tout à fait futile,
vu que la plante, elle, n’a pas de sens pour discerner entre les deux
groupes de facteurs. Ce qui l’influence, ce sont les conditions de
lumiere, d’humidité, de concentration de sels etc. auxquelles elle est
exposée, quelle que soit leur origine.

L’écologie de nos jours, non fossile, les inductionistes veulent la
praliquer sans hypothése non prouvée. Comment ils veulent par

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