- Project Runeberg -  Svensk botanisk tidskrift / Band 14. 1920 /
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celle méthode parvenir à plus qu’à doubler la nature par des listes
d’espéces imprimées, ce n’est pas facile à voir. L’hypothése est
inséparable de toute science. Aussi voit-on de nouvelles hypotheses
se dresser au moment méme du premier doute de l’hypothése fon-
damentale de l’écologie. L’auteur finlandais PALMGREN, dans sa
recherche sur la végétation des »lövängar» d’Äland, est parvenu
à nier que les différences écologiques peuvent expliquer la distribution
des espéces dans cette contrée. Il fait donc l’hypothése que chaque
individu de n’importe quelle espéce est là ot il est par hasard et
quil maintient sa place et brave la concurrence des autres espéces
d’une maniére purement mécanique, topographique, parce qu’elle
est là présente. Il veut confirmer cette conception par la relation
qu’il a trouvée entre la surface d’une localité et son nombre d’espéces
et par les courbes de répartition percentuelle des espéces dans les
classes de fréquence, ce qui lui prouve que ses localités sont homo-
genes. Par cela il semble vouloir dire qu’elles offrent des conditions
écologiques uniformes. Un tissu d’hypothéses extrémement mal
fondées! Ce sont justement ces régles de répartition trouvées qui
seraient à attendre sous la condition que l’hypothése fondamentale
de l’écologie était strictement vraie et que les différents facteurs du
milieu se combinaient librement par hasard (ROMELL 1920).

Cet exemple suffit pour montrer que dans la phytogéographie aussi
bien que dans toute science une méthode purement induclive ne
suffit pas toujours et que l’hypothese est indispensable pour elle,
comme elle l’est pour toute science. Bien entendu, c’est le cas dés
qu’on exige d’une science la recherche des relations causales.

Ce n’est pas tout à fait clair quel est l’avis des inductionistes les
plus extrémes d’Upsal sur ce dernier point. Le point de vue de
SERNANDER et de SAMUELSSON au contraire est nettement déclaré dans
leurs mémoires cités de 1912, 1916 et 1917. Pour eux le dernier
but est celui de l’écologie. Seulement ils trouvent quil est trop
lót maintenant de commencer des recherches visant directement à
ce but. D’abord les diverses formations seraient à étudier formale-
ment plus à fond en suivant une méthode purement descriptive.
SERNANDER lui-méme, le vieux maitre, semble étre le moins dogma-
lique de tous. En dépit de son point de vue théorique, il commu-
nique dans le mémoire cité tout à l’heure des expériences quil a
faites et qui sont de la pure et bonne écologie.

Les inductionistes les plus extrémes, tels que Du Rrzrz, tiennent

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