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plus étroitement encore que SAMUELSSON A une systématique descrip-
tive des »associations» parallele au systéme des plantes.
Je veux faire remarquer d’abord que cette facon de travailler n’est
pas non plus libre d’hypothöses, car elle s’appuie sur la conception
que les associations distinguées par nous dans la nature soient
quelque chose d’objectif, plus qu’une distribution artificielle en clas-
ses d’une variation infinie. Il est vrai cependant que si l’on veut
comparer le systéme obtenu avec la systématique du genre Hieracium,
p. ex, il n’y a pas beaucoup à objecter. Nous voulons accepter
pour un moment cette parallele.
Le point de vue des inductionistes est donc le méme que celui
d’un systématicien d’éperviéres qui voulait nier la possibilité de faire
des recherches génétiques sur ce genre avant que sa systématique
soit terminée. Pour prendre un autre exemple, ce serait à peu pres
la méme chose si un chimiste voulait prétendre qu’il soit impossible
de faire des recherches physicochimiques sur les substances orga-
niques, colloides p. ex., aussi longtemps que la constitution de
quelques unes d’entre elles reste à découvrir.
Personne n’oserait guére de nos jours proférer l’une des choses
citées comme paralléle. La premiére encore, peutétre, quelque sy-
stématicien d’ancienne sorte s’obstinerait à faire valoir. Pour tout
autre il est évident que pour la recherche génétique la systématique
n’est méme pas employable comme fondement, qu’elle ne peut offrir
qu’une orientation assez vague sur la richesse de formes produites
par la nature. Il est de méme pour la phytosociologie. Les re-
cherches purement physionomiques ont de la valeur comme une
sorte de description de voyage scientifique. Outre cela elles ne
peuvent gagner aucune valeur durable pour la recherche causale
quau fur et à mesure qu’elles se rapprochent d’une description
cartographique exacte et objective. La majorité des descriptions des
induclionistes acquiert ou perd son prix selon que la circonscription
des associations, types d’associations, etc. est plus tard reconnue
comme »juste» ou non. (Voilà ce que les inductionistes ressentent
eux-mémes; voir lapercu de TENGWALL sur un mémoire de Sa-
MUELSSON, 1919.)
Les conceplions des successionistes ont en quelque sorte les mé-
mes défauts. La notion des séries de successions réellement dé-
montrées, gagnée experimentellement ou en suivant les expériences
que fait la nature, aura une valeur durable et permettera de saisir
d’un seul coup la résultante de la collaboration compliquée des
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