- Project Runeberg -  Svensk botanisk tidskrift / Band 14. 1920 /
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ait fait vraisemblable que l’une de ces deux differences du milieu
soit due aux plantes mémes, donc d’origine secondaire, est-ce-que
lon peut en conclure que c’est l’autre facteur qui joue le ıöle dé-
cisif? Non, parce que cela peut tout aussi bien ¢tre un tout autre
facteur, p. ex. des différences dans la teneur de certains électrolytes
si peliles qu’elles se soustrairaient à nos grossieres méthodes chi-
miques. Si le facteur limitant est de nature chimique et si les
exigences qu’en ont les deux formalions en question sont minimes
quoique bien définies, il est méme vraisemblable que les différences
décisives soient difficiles à constater par une analyse chimique.

Les difficultés causées par le manque de sensibilité de nos mé-
thodes ont mené CLEMENTS (1916, p. 438, 440) à employer des »stan-
dard plants» au lieu d’instruments. Je crois que cette méthode peut
étre dangereuse si elle n’est pas employée toujours avec beaucoup
de critique parce que les plantes réagissent d’une maniére si complexe,
de sorte qu’une plante ne peut en général servir de »standard plant»
que pour des individus de la méme espéce et méme cela avec ré-
servalion, vu l’influence énorme de la concurrence dont nous par-,
lerons ci-dessus.

Les études comparatives dans la nature, avec instruments ou
avec »standard plants», seront toujours nécessaires et utiles mais
auront toujours quelque chose d’incertain. Leur valeur est avant
tout heuristique et elles devraient étre controlées et complétées par
des expériences ou lon peut isoler les facteurs. Expérience physio-
logique, ce sera le mot d’ordre d’une écologie raisonnée. La phy-
togéographie sera une science inductive et exacte au fur
et à mesure. qu’elle sera de la physiologie.

Que les inductionistes surtout ne veuillent pas accepter cela doit
lenir logiquement en premiére ligne aux faits empiriques qui s’ex-
priment dans la distinction entre autécologie et synécologie. Ce
sont là les suites du róle que joue la. concurrence. On sait p. ex.
que dans un jardin botanique on peut cultiver sans difficultés dans
le méme sol des plantes à exigences fort différentes. Abandonnées
à la concurrence libre, la plupart d’entre elles disparaitraient en
peu de temps. Sous l’influence de la concurrence, les plantes ont
l’air d’avoir d’autres besoins. On ne peut donc rien apprendre sur
leurs exigences dans la nature par des expériences de cultures phy-
siologiques. C’est vrai, et ce n’est pas vrai. Nous n’avons point
de raison à croire que, réellement, une plante quelconque réagit
autrement dans la nature que dans une expérience physiologique,

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