Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Sidor ...
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
Below is the raw OCR text
from the above scanned image.
Do you see an error? Proofread the page now!
Här nedan syns maskintolkade texten från faksimilbilden ovan.
Ser du något fel? Korrekturläs sidan nu!
This page has never been proofread. / Denna sida har aldrig korrekturlästs.
ainsi que toute la côte septentrionale de la Sibérie eût alors
à peu près la même température de + 4° centigrades. Mais
la situation change aussitôt après. A Oustiansk et à Nijni
Kolymsk, la température baisse considérablement et dépasse
déjà vers le 1er Septembre le point de congélation, tandis que
selon toute probabilité elle ne varie qu’insensiblement dans
la région du détroit de Behring. Aux deux premiers endroits,
la température est descendue à —5° déjà avant la
mi-septembre, tandis que cette température n’était atteinte qu’au milieu
d’Octobre à Pitlekaïe, bien que l’automne de 1878 y eût été
extrêmement précoce.
Cet état de choses fait que la navigation entre la Léna et
l’océan Pacifique peut avoir lieu pendant un temps beaucoup plus
long et par conséquent être beaucoup plus facile de l’ouest à l’est
que vice verset. Un navire qui, au milieu du mois d’Août, a
réussi à dépasser Oustiansk doit donc avoir, en temps
ordinaires, la perspective assez assurée qu’avant l’arrivée de l’hiver,
à la tin de Septembre, il aura traversé le détroit de Behring. 1
En revanche, il doit être absolument impossible dans la
plupart des cas de faire le même voyage en sens inverse à la
même époque de l’année. Pour pouvoir venir du Pacifique à
l’embouchure de la Léna, il faut chercher à pénétrer aussi
tôt que possible à l’ouest. Or, à juger d’après les
observations de Pitlekaïe et de Point Barrow, cela ne peut guère se
faire avant le 15 Juillet dans les cas ordinaires. En allant à
l’ouest, on rencontre alors une température toujours croissante,
et la difficulté d’arriver jusqu’à la Léna ne devrait donc pas
être insurmontable.
Par contre, il faut non seulement qu’on soit arrivé à
destination mais encore qu’on soit prêt au départ dès la mi-août,
ce qui n’est guère possible, pour avoir quelque espoir d’éviter
l’hivernage. Il ne paraît donc guère vraisemblable qu’on
puisse effectuer la même année un voyage d’aller et retour,
sauf par exception, du détroit de Behring à la Léna et vice
versa; mais ce voyage semble plutôt pouvoir se faire en sens
inverse, c’est-à-dire de la Léna au détroit de Behring et vice
versâ.
Nous voyons donc que la courbe de la température dans
la région du détroit de Behring est pour ainsi dire déplacée
vers la fin de l’année. Le printemps est extraordinairement
1 II paraît" même probable que la navigation à Oustiansk peut
commencer dans les premiers jours du mois de Juin, et que par conséquent elle
peut durer quatre mois environ.
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
