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l’ancien monde le long des côtes de l’océan Glacial. Le froid
de l’hiver, qui déjà à Point Barrow est sensiblement au-dessous
de celui de Pitlekaïe, augmente vers l’ouest jusqu’à ce qu’il
atteigne sa valeur minima dans les parages de Griffith Island
par 95° long. O. environ et au nord des rives occidentales de
la Baie de Hudson. Delà, la température s’élève au fur et à
mesure que nous nous approchons de l’océan Atlantique, et
les îles Grimsey au N. et de Westmanô au S. de l’Islande nous
présentent peut-être le climat maritime le plus marqué qui
ait été rencontré dans les régions arctiques.
Il y a une différence essentielle, on le sait, entre les
continents américain et sibérien, en ce que la plus basse
température hivernale qui se montre dans cette dernière région aux
latitudes méridionales de l’intérieur du continent, se trouve à
l’archipel situé au nord du continent et probablement à un
parallèle plus élevé que ceux auxquels on a pu parvenir. Il
existe encore une différence dans le fait que tandis que la
température de l’été, comme nous l’avons vu, est relativement
élevée aux côtes septentrionales de l’Asie, elle est
extrêmement basse à l’archipel dont nous venons de parler; aussi la
navigation y est-elle beaucoup plus difficile que le long des
•côtes de la Sibérie.
D’après tableaux mensuels, on voit que la marche diurne de
la température est peu accentuée, comme c’est le cas ordinaire
de l’hiver arctique.
L’amplitude non périodique ne peut être déterminée
avec-exactitude, puisque, comme nous l’avons dit plus haut, il n’a
pas été lu de thermomètres à maxima ni à minima.
Les plus hautes et les plus basses valeurs qui aient été
observées, de même que la moyenne diurne la plus haute et
la plus basse, sont distinguées pour chaque mois par
l’impression en caractères italiques. On voit par là que la plus basse
température observée a été de —46,î le 25 Janvier à 11 h.
du matin.
2. Pression atmosphérique.
L’Expédition possédait deux baromètres à mercure A et B.
L’un, A, qui a été lu tout le temps, était d’Adie (sans numéro);
il portait une échelle graduée en mesures anglaises et
métriques, et était muni d’un thermomètre à échelle Fahrenheit.
L’autre, B, sorti également des ateliers d’Adie (N:o 1117) n’a
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