- Project Runeberg -  Sverige på kongressen i Wien 1814-1815. Historisk avhandling /
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(1883) [MARC] Author: Ernst Carlson
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ce que la Suède exigeait de la Prusse, au moyen de quoi l’Empereur
voulait céder la dette de la Suède. — J’y consentis, quoiqu’une
Convention signée le 15 Mai entre mon frère et le Comte de Nesselrode, eût
déjà éteint cette dette; mais pour ne pas perdre le fruit de cette
Convention, qui avait affecté à ce payement les contributions dues à la Suède
par la Russie et par l’Autriche, je désirais que l’Empereur, en cédant sa
prétention sur la Suède, voulût alors fixer l’époque du payement des
777,904 Francs qu’il nous doit, et se charger également de la dette de
l’Autriche, en nous en tenant compte, chose d’autant plus facile que
l’Em-pereur de son côté doit à cette Puissance plusieurs millions et qu’il
pouvait lui donner notre créance sur Elle en payement.

Cette prétention, également juste et simple, ne fut pas bien comprise
par le Plénipotentiaire Russe, qui ne sachant pas l’expliquer à l’Empereur,
mit ce Souverain dans l’idée que j’avais élevé de nouvelles prétentions
sur la Russie.

Averti par le Prince de Rasoumoffsky lui-même, que l’Empereur en
avait été mécontent, je fus dans la nécessité d’en éclairer Sa Majesté par
une lettre directe avec un exposé simple de la question.

Le lendemain le Plénipotentiaire Russe consentit à fixer les termes
du payement de la dette de la Russie d’après la teneur de la dernière
Convention signée par mon frère avec le Comte de Nesselrode.

Dès lors rien ne devait plus arrêter la marche des négociations;
mais la Prusse voulait, avant de terminer avec la Suède, avoir signé avec
le Dannemarc. Il fallut donc attendre que cette affaire fut réglée et ce
traité ne fut signé que d’hier.

Il restait alors à régler les relations nouvelles de la Suède avec le
Dannemarc par suite de la modification que ces arrangemens avaient
apportés au traité de Eiel.

Quoique la Prusse eût accepté pour base de nos négociations
l’obligation de satisfaire le Dannemarc sur toutes ses prétentions au sujet de la
Poméranie, il me semblait que l’intérêt et la sûreté de la Suède
exigeaient un acte formel du Dannemarc par lequel cette Puissance renonçât
à toutes ses prétentions.

J’avais en conséquence communiqué au Prince de Hardenberg un
projet de traité entre la Suède et le Dannemarc; mais le Plénipotentiaire
Danois déclara, qu’il n’avait l’autorisation de signer aucun traité avec la
Suède et ne voulût entrer en aucune négociation directe avec le
Plénipotentiaire Suédois sur ce sujet.

Ayant de mon côté représenté au Prince de Hardenberg et au Prince
de Rasoumoffsky le droit de la Suède d’être mise à couvert de toutes les
prétentions que le Dannemarc pouvait former par la suite, en dépit de
son traité avec la Prusse, ces Ministres d’Etat en firent de fortes
réprésentations au Comte de Bernstorff, qui finalement se décida à donner
une déclaration qui devrait en remplir l’objet, et qui désira que j’en
donnasse une pareille à la décharge du Dannemarc.

Jaloux d’écarter tout ce qui pouvait arrêter ou compromettre la
marche d’une négociation aussi essentielle et aussi utile à la Suède que
celle dont il s’agit, je me prêtai au désir du Comte de Bernstorff. Je
lui fis communiquer par le canal du Prince de Hardenberg un projet de
déclaration mutuelle et qui après quelques objections de part et d’autre
fut arrêté; mais le Comte de Bernstorff refusa l’article qui impose
l’obligation de ratifier les déclarations de part et d’autre. Le Comte de Bernstorff
de concert avec le Baron de Humboldt, chargée de la part de la Prusse
de négocier avec lui, prétendit qu’il suffisait d’insérer ces déclarations
dans les Traités de la Prusse avec la Suède et avec le Dannemarc, et
que de cette manière, comme ces traités seraient ratifiés, les déclarations
le seraient en même tems.

Je ne pus accepter ce mode, qui privait la Suède Elle-même de
l’acte de la ratification pour le placer, dans un acte contracté entre deux
Puissances étrangères et qui le cas échéant d’une discussion future sur

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