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marier et pour ma petite Guilelmine, elle n’a que 13 ans,
de sorte qu’il faudroit encore trois ans pour pouvoir
consommer le mariage. Je vous parle avec vérité et franchise,
et j’éspère que vous ne désapprouvez pas ce procédé, qui
est si convenable entre proches parents que nous le
sommes. Breslau le 7 de Sept.
XXIV.
Egenhändigt bref frän drottning Lovisa Ulrika till d. v.
öfVer-sten, sedermera riksrådet och general-gouverneuren grefVe
Fredr. Carl Sinclair; dateradt den 3 October (1766)1).
Je vous remercie mille fois, Monsieur, des bonnes
nouvelles que vons m’avez données, de la parfaite santé de
mon cher fils et de sa bonne conduite. C’est une grande
consolation pour moi, dans un tems, où les désagréments
et les mauvais procédés sont journaliers. L’affaire de M.
Palmfelt a manqué, et l’économie du Roi a été retranchée,
malgré les remontrances qui ont passé par le sénat. Enfin,
les canicules dureront aussi longtems que la diète. On
nous flatte qu’elle finira le 11, mais l’expédition n’en est
pas venue encore au Roi, et jusqu’à ce tems je crains
toujours que ce n’est qu’un je,u. C’est encore incertain, si
Dtiben sera présenté seul, comme sénateur; on dit qu’il
s’en dédira entièrement. D’autres prétendent le contraire;
c’est ce qu’il faudra voir.
J’écris si fort à la hâte, pour pouvoir dépécher ce
courrier, que vous ne vous arrêterez pas, à ce que j’éspère, au
style et aux fautes sans nombre, qui me sont échappées;
quand on écrit à un ami, ce ne sont point des lettres de
chancellerie.
’) Efter originalet bland enkedrottning Lovisa Ulrikas efterlemnade papper.
Grefve Sinclair medföljde, såsom cavalier, d. v. kronprinsen Gnstaf, när
denne i October 1766 mottog sin gemål i Helsingborg.
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